Nous avons été un peu moins présents sur les médias sociaux au cours des dernières semaines, mais le labo est demeuré très actif !

Nous travaillons sur notre nouveau site web qui sera prêt au cours de l’été, et nous préparons des articles de vulgarisation scientifique pour notre blogue 2.0 qui accompagnera ce nouveau site. Alexandre prépare en effet une série d’articles sur l’anatomie et le fonctionnement du cerveau, et Marjorie concocte une bande-dessinée sur la production du langage, que nous avons très hâte de vous montrer !

Outre la vulgarisation scientifique, une foule de projets de recherche sont en cours, et nous occupent à temps plein ! En voici un aperçu :

Projets de recherche sur la plasticité cérébrale induite par la stimulation magnétique transcrânienne (TMS)

Deux projets, dont la collecte de données est en cours, s’inscrivent dans cette thématique de recherche du labo.

Un de ces projets est mené par Valérie, étudiante au doctorat. Ce projet vise à comprendre les effets du vieillissement sur le cerveau et sur la capacité à comprendre la parole en présence de bruit, comme au restaurant, au moyen de la stimulation magnétique transcrânienne (TMS). Valérie est à la recherche de quelques derniers volontaires pour compléter son étude (si vous êtes intéressés à y participer, n’hésitez pas à communiquer avec nous !).

Valérie réalise une entrevue téléphonique avec un participant potentiel intéressé à son étude, afin de vérifier les critères d’éligibilité.

Le deuxième projet est notre première étude combinant la TMS et l’électroencéphalographie (EEG) ! Ce projet, sous la responsabilité de Pascale, la directrice du labo, élaboré à l’hiver et au printemps, est officiellement démarré. La première étude du projet nous aidera à mieux comprendre la nature et la durée des effets de la TMS sur l’activité électrique du cerveau, lorsque des régions du cerveau impliquées dans l’habileté à percevoir la parole sont stimulées. La collecte de données est réalisée par PascaleJuan, stagiaire de recherche, et Marilyneprofessionnelle de recherche. Juan a aussi commencé à effectuer les premières analyses exploratoires des données EEG.

Photo de Marilyne prise lors d’un des derniers tests ayant précédé le lancement officiel de notre première étude combinant la stimulation magnétique transcrânienne et l’électroencéphalographie.

Projet de recherche sur la production du langage dans le vieillissement

Un deuxième projet, coordonné par Marjorie, étudiante à la maîtrise, est en collecte de données depuis le début de l’été. L’objectif de ce projet est de comprendre les facteurs qui affectent la production du langage dans le vieillissement. Pour ce projet, Marjorie a élaboré un ensemble de tâches permettant d’étudier de nombreuses facettes de la production du langage. Deux étudiantes à la maîtrise en orthophonie, Maude et Anne-Claire, donnent un précieux coup de main à Marjorie pour recruter les volontaires et effectuer la collecte de données et analyseront également une partie des données pour le rapport de fin d’études de leur maîtrise.

Anne-Claire s’entraîne à la collecte de données pour un projet de recherche sur le vieillissement de la production du langage.

Projets de recherche sur les effets de la pratique d’activités musicales

L’analyse de données de notre projet sur les effets des activités musicales et non-musicales dans le cerveau adulte sur le langage et la cognition est en cours. Plus précisément, Pascale, Marilyne et Alexandre (qui débutera sa maîtrise au labo en septembre) travaillent à la rédaction d’un article portant sur les effets de la pratique d’activités musicales sur les fonctions cognitives comme l’attention auditive, la mémoire à court terme et l’inhibition. Lydia, assistante de recherche au labo, poursuit cet été les analyses de parole (test de diadococinésies durant lequel il faut répéter des mots et des nonmots le plus rapidement possible) associées à ce même projet. Ces analyses, détaillées et chronophages (Lydia y travaille depuis plus d’un an !) seront terminées en août.

Lydia analyse les enregistrements de la parole d’un participant alors qu’il effectuait un test de diadococinésies.

Un autre article est en cours de préparation, celui-ci sur les effets de la pratique du chant sur les habiletés de langage. Les analyses sont en cours de réalisation, par Edith et Alice, assistante de recherche de Joël Macoir, qui collabore au projet.

Xiyue, dans le cadre de son doctorat, poursuit pour sa part l’analyse de données d’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf) collectées auprès de personnes pratiquant ou non le chant choral. Ces analyses permettront de mieux comprendre les effets de la pratique du chant sur le cerveau chez des adultes jeunes à âgés. Xiyue et Pascale ont d’ailleurs commencé la rédaction de l’article qui présentera les résultats de ces analyses.

Xiyue en train d’analyser des données d’IRMf.

À travers tout ceci, Marilyne, Elisabeth et Pascale tentent aussi de finaliser le projet de méta-analyse sur l’impact de la pratique musicale sur la perception de la parole dans le bruit.

 Projet de recherche sur la perception de la voix

Vous souvenez-vous de Melody, une ancienne doctorante du laboratoire ? Eh bien ce nouveau projet est réalisé en collaboration elle ! Ce projet vise à mieux comprendre les facteurs qui influencent la perception de la voix en lien avec l’identité de genre, un sujet qui est au centre du programme de recherche de Melody. Pour ce faire, dans la première phase du projet, nous enregistrerons la voix de 30 personnes cisgenres (qui s’identifient volontairement au genre qui leur a été assigné à la naissance) et non-binaires (personnes qui situent leur genre quelque part dans le continuum entre les deux pôles « homme » et « femme » ou bien en dehors de ce système binaire du genre). Deux étudiantes, Anne-Julie et Camille, participent au projet dans le cadre de leur rapport de fin d’études de la maîtrise en orthophonie. Anne-Julie a été formée au cours des dernières semaines pour effectuer le recrutement de participants et participantes et la collecte de données, qu’elle débutera de façon imminente. Camille, qui travaillera à distance pour l’été, commencera à traiter les données au fur et à mesure qu’elles seront collectées. Le déroulement du projet est chapeauté par Melody et Pascale.

En plus de tous ces projets, Pascale, avec l’aide de Marilyne, travaille assidument sur deux grosses demandes de financement qui seront déposées d’ici la fin de l’été. Bref, même si l’été bat son plein, les membres du labo continuent de travailler comme de joyeuses petites abeilles!

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