Quand on arrive le matin, elle est déjà là. Quand on part le soir, elle y est encore! Assise à son grand bureau avec des écouteurs et une réserve de thé, elle n’en bouge que pour aller en réunion, en cours ou dans le laboratoire où ses étudiants s’affairent. De qui parlons-nous?

Nous parlons bien sûr de Pascale Tremblay, la directrice de notre laboratoire! Elle est professeure agrégée à la Faculté de médecine – département de réadaptation, et chercheuse au Centre de recherche CERVO.

Le travail des professeurs et professeures d’université est extrêmement diversifié et très peu connu. Un professeur se doit de contribuer à la formation des étudiants de tous les cycles universitaires au moyen de l’enseignement et de l’encadrement d’étudiants, mais aussi à l’avancement des connaissances scientifiques de son domaine en effectuant des recherches de pointe. S’ajoute à cela le devoir de contribuer à la vie universitaire par la participation à différents comités. Les professeurs doivent également contribuer à la vie scientifique dans leur domaine de recherche, en évaluant des demandes de subventions à la demande des organismes subventionnaires, comme le FRQ et le CRSNG, des demandes de bourses, des articles pour des journaux scientifiques, des mémoires et thèses d’étudiants d’autres universités… les occasions ne manquent pas!

La recherche universitaire peut se faire sur le campus de l’Université Laval, mais les professeurs du domaine de la santé se regroupent généralement dans des centres de recherche qui permettent aux chercheurs d’utiliser des ressources communes comme des infrastructures, du matériel, des équipements et des ressources humaines.

Et concrètement? La semaine moyenne de Pascale se sous-divise en plusieurs catégories de tâches. Dans son cas, l’enseignement en classe ne prend qu’une minorité de son temps puisqu’une dérogation – grâce à l’obtention de compétitives bourses de carrière des Fonds de recherche du Québec – lui permet de consacrer plus de temps à la recherche. Pas qu’elle chôme! Diriger un laboratoire, c’est monter un programme de recherche – le sien est lié aux neurosciences cognitives du langage – afin d’obtenir des fonds d’organismes subventionnaires, superviser des étudiants-chercheurs, mais aussi des étudiants en orthophonie, des stagiaires, auxiliaires et des professionnels de recherche. Bref, c’est comme diriger et gérer sa mini-entreprise!

De plus, Pascale, comme ses collègues, s’implique dans l’organisation d’activités scientifiques telles que des congrès internationaux, ainsi que des conférences et des journées scientifiques pour la communauté scientifique locale ou des activités visant le grand public, notamment à travers la direction du Centre intégré en neuroimagerie et neurostimulation de Québec (CINQ).

Le schéma joint à cette publication détaille la répartition de ses tâches, en moyenne, durant sa semaine de 68 heures.

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