Vers quels horizons se dirigent les membres de notre labo après leur départ, et comment leur passage au labo les a-t-il préparés au marché du travail ? Ce billet brosse un portrait de Melody Courson, qui a complété son doctorat avec nous en 2017, aujourd’hui stagiaire postdoctorale à l’Université de Montréal.

D’abord orthophoniste, elle désirait baser sa pratique clinique sur la littérature scientifique. Elle a ensuite obtenu un master 1* en sciences cognitives et un master 2* en neuropsychologie et neurosciences cliniques, à l’Université de Lyon 2, en France. Melody a ensuite fait un grand bond en décidant de quitter la France pour venir poursuivre ses études supérieures dans notre labo comme étudiante au doctorat sous la supervision de Pascale Tremblay, de 2013 à 2017. Dans le cadre de son doctorat, Melody s’est intéressée à la compréhension du langage d’action, et plus particulièrement à la réponse motrice observée lors du traitement du langage d’action. Décidément, elle a eu la piqûre ! Melody est maintenant stagiaire postdoctorale à l’Université de Montréal, sous la direction de la professeure Simona Maria Brambati.

* Le niveau « master » est l’équivalent de la maîtrise en France. Contrairement à la maîtrise ici, il est possible, en France, de choisir un programme ou une spécialisation différente pour chacune des deux années de ce diplôme, comme dans le cas de Melody. Les chiffres correspondent à l’année 1 et l’année 2 du diplôme.

Que retire-t-elle de son passage en recherche dans notre labo ?

Ce qui vient à l’esprit de Melody immédiatement, c’est l’organisation de notre laboratoire ! Recueillir et analyser une quantité importante de données demande une gestion rigoureuse et méthodique des dossiers papier et des fichiers informatiques. La recherche, c’est aussi un travail collaboratif et exigeant, qui demande des compétences en gestion de projets. Melody ajoute que notre labo est un milieu de recherche qui permet de toucher à une diversité de méthodologies et d’outils en neurosciences cognitives. Imagerie par résonance magnétique (IRM), électromyographie, et stimulation magnétique transcrânienne (TMS) n’en sont que quelques exemples. Finalement, elle retient aussi les nombreuses opportunités qui lui ont été offertes par Pascale Tremblay, directrice du labo, en dehors de son projet de doctorat. Melody a ainsi pu s’impliquer dans l’enseignement d’ateliers techniques, l’écriture de chapitres de livre, l’organisation d’événements scientifiques, l’élaboration de documents de vulgarisation scientifique sur des techniques en neurosciences, et plus encore ! Ces nombreuses activités et expériences l’ont préparé à un métier de chercheuse, un emploi aux responsabilités variées. Certaines de ces activités ont même déclenché un intérêt chez elle pour la vulgarisation scientifique, une compétence de plus en plus importante dans une carrière scientifique, et même un choix de carrière.

Et la suite ? Nous ne sommes pas inquiets quant à sa future carrière.

« Travailler avec Melody a toujours été un plaisir pour moi. Melody est intelligente, vive d’esprit, et son enthousiasme débordant est contagieux. Elle bouillonne littéralement d’idées. L’une de ses plus grandes forces est la rédaction scientifique. Je n’ai aucun doute que sa carrière sera brillante et jalonnée de succès et je suis ravie d’avoir gardé le contact avec elle depuis son départ du labo » – Pascale Tremblay.

Bonne chance, Melody !

Articles scientifiques auxquels Melody a participé :

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