Après près d’un an de travail, de l’élaboration de l’étude, à son approbation par le comité éthique en passant par la collecte de données, ça y est, la collecte de données du projet de recherche sur la santé vocale des personnes utilisant leur voix comme outil de travail est terminée !

844 personnes ont répondu à notre étude en ligne ! Parmi celles-ci, une majorité œuvre dans le domaine de l’enseignement, mais on retrouve aussi des personnes travaillant en services de garde éducatifs ou offrant des entraînements en groupe, des conférences, des formations ainsi que des visites touristiques guidées.

Merci à toutes les personnes qui ont participé à l’étude, de même qu’à tous les syndicats, les milieux scolaires, les centres de la petite enfance et les entreprises qui l’ont partagée auprès de leurs membres et/ou leur personnel.

Les personnes répondant au sondage avaient la possibilité de participer à un tirage de deux cartes cadeaux VISA d’une valeur de 50$. Le tirage a été effectué : les deux gagnantes sont Marie-Hélène Froment et Isabelle Delorme !

Constance et Alicia, les deux étudiantes et futures orthophonistes qui mènent le projet, s’affairent maintenant à préparer les données pour les analyses et à élaborer, avec Pascale, la directrice du Laboratoire, une stratégie d’analyse. Avec 88 questions et 844 répondants et répondantes, le travail sera ardu, mais passionnant ! Les analyses nous permettront d’en apprendre plus sur la présence de facteurs de risque (p. ex. facteurs liés aux habitudes de vie, aux conditions de santé ainsi qu’à l’environnement de travail) pouvant favoriser le développement de troubles de la voix chez les répondants et répondantes. Par exemple, saviez-vous qu’une hydratation insuffisante et un environnement bruyant peuvent contribuer à l’apparition de problèmes de voix ?

Nos analyses serviront aussi à évaluer la présence de symptômes associés aux troubles de la voix, le degré de préoccupation des répondants et répondantes par rapport à ces troubles, ainsi que leurs connaissances au sujet de la santé vocale et des ressources existantes. Enfin, l’analyse des données devrait nous fournir un aperçu des moyens mis en place par les employeurs et employeuses pour prévenir les problèmes vocaux ou soutenir les travailleurs et travailleuses éprouvant des difficultés avec leur voix. Cette information est cruciale pour faire de la sensibilisation auprès des employeurs et employeuses, notamment, mais aussi des travailleurs et des travailleuses et des décideurs et décideuses. Rappelons qu’au Québec, les troubles de la voix ne sont pas reconnus comme une maladie professionnelle, malgré des conséquences pouvant être sévères sur la qualité de vie et le fonctionnement, et que beaucoup de milieux de travail ne sont pas sensibilisés à ces troubles. Nos résultats permettront de faire avancer le dossier de la reconnaissance des troubles de la voix comme maladie professionnelle au Québec !

Nous partagerons les résultats dès qu’ils seront prêts !

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