Association canadienne des neurosciences, Society for neuroscience, Human brain mapping organization, Cognitive neuroscience society… les organisations scientifiques sur le thème des neurosciences ne manquent pas! Et ce n’est que la pointe de l’iceberg. À quoi servent-ils?

Si l’obtention de données de recherche est une étape cruciale de la méthode scientifique, elle ne prend toute sa valeur que lorsque les résultats sont partagés avec les communautés scientifiques et cliniques qui les utilisent, d’abord dans le cadre de congrès et puis sous forme de publications scientifiques évaluées par les pairs. Les associations, sociétés et organisations scientifiques ont pour but commun de promouvoir les progrès et les avancées scientifiques à l’intérieur de leur domaine respectif, de favoriser le partage de résultats et les échanges d’idées. Lors des congrès, les communications courtes et celles par affiche ont généralement pour but de présenter de nouveaux résultats, souvent encore partiels, permettant aux chercheurs de faire connaître les travaux récents de leur équipe et de recueillir des commentaires et idées pour les bonifier. Pour chacun des domaines de recherche précis, plusieurs regroupements coexistent. 

Avec la transformation vers une science de plus en plus interdisciplinaire (faisant appel à des experts de diverses disciplines), parfois le regroupement idéal n’existe pas pour son domaine de recherche particulier. Il faut alors surveiller la programmation des différents congrès annuels et choisir d’assister à certaines conférences « à la carte ». Ou encore, il est possible de créer son propre regroupement. C’est ce qu’a fait Pascale Tremblay, directrice du laboratoire, en co-fondant la Society for the Neurobiology of Language (SNL), qui a célébré à Québec l’an dernier son 10e congrès!

Cette société, à la croisée des neurosciences cognitives, de la linguistique, de la neuropsychologie, de l’orthophonie et de la neurologie, rassemble chaque année plus de 600 scientifiques qui s’intéressent au langage. Cette année, le congrès se déroule à Helsinki, en Finlande! Pascale Tremblay et Maxime Perron, y ont tous deux participé! Maxime y a présenté les résultats de son étude sur les impacts du vieillissement et du chant sur le cerveau et leurs conséquences sur la perception de la parole dans le bruit. Bien que plusieurs autres affiches aient été présentées par Maxime sur son projet, celle-ci était la première présentant les résultats complets! En effet, la collecte de données et les analyses de la structure du cerveau peuvent prendre de longs mois !

Quelques analyses restent encore à faire, mais dans quelques semaines, la rédaction d’un article scientifique débutera!

 

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