Bravo à Maxime, étudiant à la maîtrise au laboratoire, qui présentait son affiche intitulée : « Differences in Cortical Structure between Aging Choral Singers and Non-singers » à la journée scientifique annuelle du Réseau de bio-imagerie du Québec (RBIQ) le 28 mars dernier !

Le chant choral, une activité musicale et sociale appréciée par beaucoup de gens (plus de 500 000 choristes au Québec en 2017 selon l’Alliance chorale du Québec !), aurait-il des effets bénéfiques sur le cerveau ?

Pour répondre à cette question, les cerveaux de 82 choristes et non-chanteurs, âgés de 20 à 87 ans, ont été comparés à partir d’images de cerveaux obtenues grâce à l’imagerie par résonance magnétique (IRM). Les régions colorées sur les cerveaux de la figure 3 (voir l’affiche) sont celles où des différences ont été repérées entre les 2 groupes. Dans plusieurs aires du cerveau, une augmentation du volume, de la surface ou de l’épaisseur a été trouvée chez les choristes. Ces différences pourraient être liées à une amélioration de la cognition et des habiletés langagières des participants. Des analyses sont en cours pour répondre à cette question.

Les résultats démontrent aussi un effet protecteur du chant choral sur le déclin de certaines aires du cerveau (voir la figure 4 sur l’affiche). La plasticité, c’est-à-dire la capacité du cerveau à se réorganiser, est un processus qui se produit tout au long de notre vie. Chanter dans une chorale pourrait aider notre cerveau à rester « jeune » en promouvant cette plasticité. Il reste tout de même beaucoup à faire pour comprendre comment le chant choral affecte notre cerveau. À suivre !

 

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