Malgré la crise actuelle, les fleurs hâtives ont fleuri et les gens préparent le mobilier de patio pour ne rien manquer du soleil. Tout pousse et devient vert. Au labo, ce sont les articles scientifiques qui poussent !

Un labo produit la majorité de « ses fruits » par cycle de deux à trois ans : la première (et souvent la deuxième) année est pour la préparation du projet et la récolte de données, alors que les analyses et la rédaction d’un article sont faites durant la deuxième et la troisième année. 2020 sera une bonne année de récolte pour le labo !

Nous vous avions parlé de Valérie et de Maxime, deux étudiants à la maîtrise du labo, qui sont tous deux en période de rédaction. Maxime a soumis son premier article en avril, et travaille déjà sur un deuxième article! À ces articles en rédaction s’ajoutent au moins quatre autres articles, en préparation, à différentes étapes de publication.

L’aboutissement d’une publication peut prendre du temps ! L’article d’Isabelle Deschamps, ancienne stagiaire postdoctorale dans le labo – maintenant professeure au Georgian College en Ontario – porte sur l’utilisation de la stimulation magnétique transcrânienne (TMS) pour étudier les bases neurobiologiques de la mémoire auditive à court terme, c.-à-d. la mémoire des sons du langage oral, et non phonologique (ici la capacité à garder en tête des chants d’oiseaux). Un article de blogue a d’ailleurs porté sur ce projet.

Un article demande généralement des révisions, plus ou moins importantes, à la suite de son envoi à l’éditeur d’un journal. Melody Courson, qui a été étudiante au doctorat dans le labo, et Pascale Tremblay, directrice du labo, viennent de resoumettre, après des semaines de révision, une méta-analyse portant sur les bases neurobiologiques du langage d’action, l’un des thèmes de prédilection de Melody!

En plus d’encadrer le travail de rédaction de ses étudiants et de contribuer à tous ces articles, Pascale travaille présentement à terminer les révisions d’un article sur l’évaluation des impacts de la cognition ainsi que du déclin de la matière grise sur la perception de la parole. Ce projet (360-2014) porte sur l’étude de la perception de la parole dans le bruit au cours du vieillissement. L’année dernière, le labo a publié un article portant sur l’analyse du déclin de la matière blanche qui provenait de cette même étude. Quand les projets sont substantiels, ils résultent souvent en plusieurs publications. C’est aussi le cas pour le deuxième article de Maxime, qui provient du même grand projet sur les effets du chant sur le langage et la cognition dans le vieillissement (192-2017).

Ce n’est pas tout ! Pascale s’affaire aussi à l’analyse de données d’un projet collaboratif pour lequel elle avait visité nos collègues français d’Aix-en-Provence. Quel est l’effet du vieillissement sur la perception de la parole audiovisuelle tel qu’étudié au moyen de l’électroencéphalographie ?

En parallèle, d’autres projets sont en chantier : Chloé planifie sa prochaine étude, Gabriel élabore des protocoles d’analyse de données, Elisabeth débute une méta-analyse, Alison, Émilie et Catherine S. analysent des données acoustiques de parole et Alexandra élabore un sondage en ligne dans le cadre du projet SyllabO+!

L’air de rien, devant leurs ordinateurs, les membres de notre labo sont très actifs. Ça bouillonne de projets dans notre labo !

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